FAQ - Questions-Réponses

Vous voulez adopter Aciah-Linux. Vous vous posez des questions ? Nous répondons.

Dois-je changer d’ordinateur ?
Comment est-ce possible d’avoir deux systèmes ?
Accès à mes documents ?
Quels sont les logiciels utilisés ?
Puis-je utiliser les mêmes logiciels qu’avant ?.
Peut-on installer de nouveaux logiciels ?
Où trouver de l’aide ?
Assurez-vous des formations ?
Est-il nécessaire de connaître le clavier ?
Y a-t-il des adaptations à faire ?
Vous installez sur quel Linux ?
Comment se passe l’aide à distance ?
On s’y perd sur votre site !

Et si vous souhaitez une démonstration à distance, appelez-nous ! 09 77 81 55 98

Pourquoi passer à Linux ?
Réponse : à cause des défauts de windows
et à cause des qualités de Linux 
Linux, c’est simple
Pourquoi des logiciels libres ?
Sécuriser votre système

Dois-je changer d’ordinateur ?

Je voudrais adopter Aciah-Linux. Dois-je changer d’ordinateur ?

Réponse  : oh non ! Si vous utilisez la clé Aciah-Linux, celle-ci donnera une nouvelle jeunesse à votre ordinateur. Et vous pourrez disposer de deux systèmes. Votre système initial, Windows ou Mac. Et notre système Aciah-Linux.

Si vous installez Aciah-Linux en effaçant le disque dur, vous n’aurez alors que Aciah-Linux.

On peut installer Aciah-Linux sur presque tous les ordinateurs. Il est vrai que quelques constructeurs de matériels tentent de bloquer d’autres installations que celle de Windows : cela crée donc des difficultés que, en général, nous avons pu résoudre. N’hésitez pas à nous contacter si nécessaire.

Comment est-ce possible d’avoir deux systèmes ?

Réponse : si vous avez la clé Aciah(Linux, au démarrage de votre ordinateur, il vous est proposé de choisir. C’est ce qu’on appelle le "dual-boot" ou "multi-boot".

Si vous installez Aciah-Linux en effaçant le disque dur, vous n’aurez alors que Aciah-Linux.

Accès à mes documents ?

Réponse : Installer Aciah-Linux, à côté de votre système précédent, cela revient à créer une deuxième "porte" dans votre ordinateur. Chez vous, vous avez peut-être deux portes : la porte d’entrée et la porte du garage, ou peut-être la porte du jardin ! Mais, une fois que vous êtes entré dans la maison, rien n’est changé !

Mais si vous installez Aciah-Linux, à la place de votre système actuel, il vous faut d’abord récupérer vos données et les remettre ensuite sur votre ordinateur.

Quels sont les logiciels utilisés ?

Aciah-Linux utilise tous les logiciels intégrés à Linux-Mint. En voici une liste partielle.
Aciah-Linux utilise aussi des logiciels spécifiques qui peuvent aider les personnes : par exemple Voix vers texte, Photofiltre, Simplescreenreader.
Aciah-Linux a créé des scripts facilitant l’utilisation de l’ordinateur.

J’ai quitté Windows ou MAC, puis-je utiliser les mêmes logiciels qu’avant ?

Réponse : oui et non.

• navigateurs : vous pourrez toujours utiliser Chrome, Firefox, Opéra, Vivaldi et autres. Nous vous conseillons Firefox mais nous n’imposons rien !

• moteurs de recherche : vous pourrez toujours utiliser Google. Mais nous conseillons Startpage qui est plus respectueux de votre vie privée. Vous pouvez aussi utiliser Lilo, DuckDuckGo, Bing, etc.

• messagerie : votre adresse mail ne change pas, vous pouvez toujours y accéder. Nous vous conseillons cependant d’y accéder à l’aide de Thunderbird qui est plus sécurisé.

• visio-conférence : aucun souci pour utiliser Teams ou autre. Nous proposons framatalk en plus !

• traitement de texte : tous vos documents Microsoft-Office s’ouvrent sans souci avec Libre-Office, y compris les diaporamas.

• documents pdf : plus besoin d’Acrobat, vos documents pdf s’ouvrent avec Firefox et les formulaires peuvent même être complétés en ligne.

Peut-on installer de nouveaux logiciels ?

L’installation-désinstallation sous Linux est plus facile que sous Windows. Tous les logiciels disponibles peuvent être obtenus en passant par un "magasin" appelé : Gestionnaire de paquets Synaptic. Les logiciels y figurent quand ils ont été contrôlés : tout est fait pour bloquer les logiciels malveillants.

Ne cédez pas aux sirènes des nouveautés que peut annoncer Internet. Préférez une installation sécurisée.

où trouver de l’aide ?

Réponse : L’aide n’est pas souvent nécessaire car Aciah-Linux est un système aussi complet que Windows ou Mac, mais beaucoup simplifié.

Si nécessaire, il est possible de consulter notre site internet, nos fiches pédagogiques, notre index alphabétique.

Il est possible aussi de nous contacter.. Nous avons pu accompagner des aveugles à distance !

Assurez-vous des formations ?

Réponse : oui et non.

• Pour la prise en mains de Aciah-Linux, il n’y a pas besoin de formation car le système, tout en étant complet, a été simplifié dans son utilisation. La première chose à faire : lancer le menu avec : "Touche Coeur" ou avec Alt + AltGr. Si nécessaire vous pouvez nous écrire. La "touche Coeur" est généralement la touche CTRL_Droite située à droite de la barre d’espace.
• En revanche, nous assurons des formations sur l’accessibilité. Nous avons pour cela la certification Qualiopi.

Est-il nécessaire de connaître le clavier ?

Réponse : oui et non

Non ! Dans un premier temps, vous allez vous servir simplement du Aciah-Menu qu’on lance avec la touche "Coeur" , on utilise ensuite les flèches de direction et la touche entrée. Et avec cela, vous pouvez déjà consulter votre messagerie, aller sur Internet, atteindre vos documents et bien d’autres choses.

Oui, par la suite, il vous faudra apprendre le clavier. Nous proposons pour cela le logiciel Cookeys ou des bandes-son qui faciliteront l’apprentissage pas à pas, ou plutôt touche à touche ..

Après l’adoption de Aciah-Linux, y a-t-il des adaptations à faire ?

Quand vous achetez un véhicule, il faut faire quelques réglages : hauteur du siège, distance à la pédale d’embrayage, orientation des rétroviseurs, découvrir le klaxon, le fonctionnement des phares, des clignotants, etc. Avec un système informatique c’est la même chose.

Nous donnons des consignes d’utilisation et nous conseillons les premières manipulations et notamment :

• aide à la connexion éthernet ou wifi,
• création d’une messagerie ou import d’une messagerie existante,
• aide à l’installation d’une imprimante.

Règle d’or : toujours lancer le menu avec la touche Coeur et, si nécessaire, lancer le lecteur d’écran avec : Ctrl + Maj + O.

Rappelons qu’il est possible de consulter notre site internet, nos fiches pédagogiques, notre index alphabétique. Ces outils ont été conçus pour que, progressivement, vous deveniez autonomes !

Il est possible aussi de nous contacter.. Nous avons pu accompagner des aveugles à distance !

Vous installez sur quel Linux ?

Nous installons sur Linux-Mint version xfce.
Nos scripts peuvent être installés sur d’autres Linux, mais à condition de faire de nombreuses adaptations, ce qui est contraire à la volonté de simplification qui est la nôtre. Pour prendre un exemple automobile : si un constructeur adapte un siège sur une Renault, il n’est pas évident que ce siège soit immédiatement adaptable sur une Citroën.

Comment se passe l’aide à distance ?

Pour l’aide à distance, nous utilisons Dwservice qui donne toute satisfaction. L’aidant, avec votre autorisation, peut voir votre ordinateur. Vous voyez ou entendez ce qu’il fait. L’aidant vous explique les procédures dont vous avez besoin et ainsi, peu à peu, vous découvrez votre ordinateur.

S’il y a besoin de réglages plus techniques, l’aidant peut les faire lui-même pendant la séance. Il n’a pas accès à l’ordinateur entre les séances.

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On s’y perd sur votre site !

On s’y perd sur votre site ! C’est ce qu’on nous dit.
C’est vrai notre site est très riche, comme un livre de cuisine qui explique aussi bien la cuisson des pâtes que la réalisation d’un beurre blanc. Il y en a pour tous les goûts, toutes les habiletés.

Un conseil : fouillez notre index alphabétique et progressez progressivement ! Nous avons tous commencé comme cela, pas à pas, notre formation s’est faite sur le tas. Et si vous avez besoin d’u coup de main, appelez-nous , nous sommes disponibles et nous adorons aider les gens !

Pourquoi passer à Linux ?

Réponse : à cause des défauts de windows ! Lire l’article.

et à cause des qualités de Linux :

• Performance : grâce à son architecture légère, Linux consomme moins de ressources et est plus rapide que Windows.

• Sécurité, vous n’avez pas besoin d’antivirus.
  Quasiment tous les fichiers sont non-exécutables (vous devez les rendre exécutables avec chmod). Donc même si vous téléchargez un script malveillant, à moins que vous ne l’ayez expressément rendu exécutable, il ne pourra pas affecter votre système.

• Gestionnaire de paquets : tous les logiciels proviennent d’un serveur central fiable et testé. Tous les fichiers y sont généralement signés et vérifiés. Il n’y a aucun crainte d’installer un malware en installant un logiciel via le gestionnaire de paquets.

• Open source : des millions d’utilisateurs corrigent les bugs et apportent des correctifs.

• Personnalisable : du choix dans les icônes, les polices, les environnements de bureau (Desktop Environment) : GNOME, KDE, Xfce… quand Windows ne propose que son Windows Shell.
• Console : puissante, elle permet d’effectuer toutes sortes d’opérations plus rapidement qu’avec l’interface graphique.
• Vie privée : ni collecte de données, ni espionnage, ni suivi de votre activité sur le web.
• Stabilité : ce n’est pas pour rien que la majorité des serveurs web utilisent une distribution Linux pour héberger leurs fichiers.
• Support de la communauté : la communauté Linux est une communauté de passionnés, prêts à vous venir en aide en cas de besoin. Les forums ne manquent pas ! Il existe également des associations et collectifs libristes auxquelles vous pouvez adhérer pour découvrir, apprendre et partager ce qui a trait aux logiciels libres.

Linux c’est simple

Oui, Linux c’est simple. D’autant plus simple qu’on peut "mettre la main dedans". On peut apporter des simplifications, nous-mêmes, dès qu’on s’y connaît un peu. Notre site internet donne de nombreuses indications. Il existe des forums avec des gens charmants qui nous expliquent des choses. Et vous pouvez toujours nous appeler !

Pourquoi des logiciels libres ?

La quasi totalité des logiciels que nous proposons sont libres. Cela veut dire que chacun, dès qu’il s’y connaît un peu, est libre d’exécuter, copier, distribuer, étudier, modifier et améliorer ces logiciels. Ainsi, «  logiciel libre  » fait référence à la liberté, pas au prix.

Consulter les grands principes des logiciels libres.

Vous pouvez avoir besoin d’un logiciel qui est prévu pour Windows. Par exemple Photofiltre. Souvent ce n’est pas un problème : il suffit d’utiliser un moyen détourné, par exemple l’émulateur wine. Globalement Aciah-Linux offre des logiciels permettant de lire tous les formats bureautique venant de Mac et Windows (les .doc, .docx, .xlsx, .ppt, .pptx, etc…).

Sécuriser votre système

Tout le monde le sait : Linux est bien plus sécurisé que Windows. Dès le départ, il a été conçu pour être hautement sécurisé. En installant une distribution Linux, vous bénéficiez donc déjà d’une sécurité accrue pour votre utilisation et vos données. Pour autant, ne vous en contentez pas : si un appareil est connecté à un réseau, il est vulnérable. la revue ZDnet donne quelques conseils simples à suivre, même si vous êtes novice, pour renforcer votre sécurité sur Linux. Il s’agit plutôt de comportements à adopter pour éviter les malwares, ransomwares et autres cyberattaques.

Un peu d’histoire sur Linux

Source de l’histoire sur Linux

Les petits secrets de l’histoire de Linux, du simple hobby à... 40 millions de lignes de code
Steven Vaughan-Nichols

Lorsque Linus Torvalds a publié en 1991 son annonce désormais légendaire concernant un noyau de système d’exploitation "amateur", personne n’aurait pu prédire que Linux deviendrait l’épine dorsale de l’informatique moderne.

Lors de l’Open-Source Summit, North America, Jonathan Corbet, rédacteur en chef de LWN et développeur de longue date, a retracé le parcours remarquable du noyau Linux, en soulignant son modèle de développement unique et les défis qui ont façonné son évolution.

"Nous en sommes à un peu plus de 40 millions de lignes de code. Linux est devenu professionnel" dit-il. "Crash des dotcoms en 2000, procès SCO, crise économique mondiale en 2008, pandémie de COVID ; aucun de ces événements n’a eu d’effet sur la vitesse de développement de Linux".

Comment Linux s’est développé ?

Corbet pense que ce qui a permis à Linux à réussir est son ouverture radicale.

Contrairement au développement centralisé et exclusif d’autres systèmes de type Unix, aujourd’hui largement oubliés, Linux a accueilli les contributions de toute personne désireuse de soumettre du code. Cette ouverture, combinée à la licence GNU General Public License (GPL) 2.0, a favorisé une base de code unifiée et empêché la fragmentation.

"Tout le monde pouvait y participer", souligne M. Corbet, "et c’est ainsi que Linux a développé une communauté que l’on ne trouvait pas dans d’autres projets open source à l’époque". Et vous ne la trouverez nulle part ailleurs, même aujourd’hui.

Pendant des années personne n’a pris Linux au sérieux

Bien sûr, pendant des années, personne n’a pris Linux au sérieux. Il était considéré comme un jouet à une époque où la fragmentation d’Unix et la montée en puissance de Windows NT dominaient l’actualité de l’industrie. La sagesse voulait que seules les grandes entreprises puissent créer des noyaux de systèmes d’exploitation. Ce qui laissait peu de place à une initiative communautaire.

Pourtant, comme l’a fait remarquer M. Corbet, Linux illustre le concept d’innovation perturbatrice de Clayton Christensen : une technologie considérée comme inférieure qui mûrit tranquillement jusqu’à ce qu’elle supplante les acteurs établis.

Un autre facteur, a expliqué M. Corbet, est qu’au début des années 1990, les systèmes BSD Unix étaient beaucoup plus mûrs que Linux. Ils étaient capables de faire plus de choses et étaient plus faciles à utiliser. Pourtant, leur modèle permissif de licence BSD a donné lieu à toute une série de forks. Mais aucun d’entre eux n’a atteint la masse critique en termes de communauté de développement ou d’adoption pour dominer Linux.

La puissance de GPLv2

Au lieu de cela, le noyau Linux est resté uni, en partie parce que sa politique de copyright GPLv2 signifie que tout le monde conserve ses droits d’auteur sous la même licence. Cela signifie que personne ne possède Linux. Ou que tout le monde possède Linux. Ce n’est pas un projet d’entreprise. Ce n’est pas quelque chose que quelqu’un peut vous retirer. Et cela fait une énorme différence.

Selon M. Corbet, le succès de Linux s’explique également par le fait que "Linus n’a pas d’orgueil. Il a ouvert la porte à tout le monde. Et quiconque qui pouvait lui envoyer un correctif pouvait participer. Nous avons donc beaucoup accepté. Et nous avons jeté beaucoup de choses. D’une certaine manière, cela semblait être du gaspillage. Mais il n’y avait pas de limites".

Il ajoute que cette approche a été couronnée de succès à la fin des années 1990, lorsque "Linux a attiré l’attention des géants de l’industrie". L’investissement d’un milliard de dollars d’IBM en 2001 a marqué un tournant. Le boom de l’Internet a alimenté une bulle Linux, avec des startups et du capital-risque inondant l’écosystème. "Et pourtant, lorsque la bulle a éclaté, le développement du noyau s’est poursuivi sans relâche, soulignant l’indépendance de Linux vis-à-vis d’une seule entreprise mécène".

Corbet poursuit : "Une grande partie de la structure commerciale autour de Linux s’est autodétruite en l’espace d’un mois en 2000. Mais le développement du noyau Linux n’a pas ralenti. Rien n’a vraiment changé, ce qui a peut-être été la première leçon montrant que Linux est vraiment indépendant de ses entreprises mécènes".

L’approche modulaire de Linux

Une autre raison du succès de Linux est son approche modulaire. En se concentrant uniquement sur le noyau et en laissant les utilitaires et les distributions à d’autres, cela a accéléré l’innovation et permis une expérimentation parallèle. M. Corbet a cité l’émergence des clusters Beowulf à la fin des années 1990. En assemblant des PC de base fonctionnant sous Linux pour créer des superordinateurs, Linux a commencé son ascension comme seul système d’exploitation de superordinateur. Mais aussi comme système d’exploitation dominant dans les centres de données et les cloud d’aujourd’hui.

M. Corbet se souvient : "Je travaillais dans un centre de supercalculateurs à l’époque. Je leur ai demandé de jeter un œil aux clusters Beowulf. Ils m’ont répondu : "Non, non, nous avons ces Cray ici, et c’est tout ce dont nous aurons besoin."

"Aujourd’hui, on ne parle plus vraiment de clusters Beowulf, pour une raison simple. Nous les appelons simplement des centres de données".

Tous ces développements se faisaient sur des listes de courrier électronique. Aujourd’hui, la quasi-totalité du développement de Linux se fait sur la Linux Kernel Mailing List (LKML). Parfois, les anciennes technologies sont les meilleures.

À partir du premier Linux Kernel Summit qui s’est tenu à San Jose, en Californie, les 30 et 31 mars 2001, les développeurs ont commencé à se rencontrer en personne. C’est à ce moment-là qu’il est apparu clairement que si les listes de diffusion sont inestimables, les relations personnelles restent vitales. Toutefois, M. Corbet craint que la politique actuelle des États-Unis en matière de visas n’entrave l’organisation de tels rassemblements à l’avenir.
Il a créé Git en 10 jours !

M. Corbet s’est ensuite intéressé à l’aspect technique du noyau Linux. Le modèle de développement du noyau Linux a connu un changement majeur. "Lors du sommet du noyau de 2004, nous avons adopté le nouveau modèle de développement du noyau. Les deux premières semaines de chaque cycle de développement sont ce qu’on appelle la fenêtre de fusion, où tout le nouveau code, les nouvelles fonctionnalités sont introduites. Puis les semaines suivantes, nous corrigeons les problèmes. Cela fonctionne suffisamment bien pour que chaque version prenne neuf ou dix semaines au total".

À mesure que Linux prenait de l’ampleur, son processus de développement s’est heurté à des goulets d’étranglement. Le plus important d’entre eux était la dépendance de Torvalds à l’égard de l’application manuelle de chaque correctif. L’adoption de BitKeeper, un outil propriétaire de gestion du code source, a temporairement atténué ces problèmes. Mais il a introduit de nouvelles dépendances.

Puis, en avril 2005, les choses ont mal tourné. La licence BitKeeper a été brusquement retirée. "Et du jour au lendemain, nous nous sommes retrouvés sans l’outil logiciel sur lequel nous avions construit tout le processus de développement. Tout s’est donc arrêté. Nous étions tous assis là, à nous regarder les uns les autres, en nous disant : "Et maintenant ?" Torvalds a réagi en créant Git en 10 jours". Ce gestionnaire de contrôle de version libre et gratuit a révolutionné non seulement le développement de Linux. Mais aussi la collaboration logicielle dans le monde entier".

Chaque année, 4 000 à 5 000 développeurs contribuent à plus de 80 000 modifications

Cette approche, désormais utilisée par de nombreux projets, permet d’innover rapidement sans sacrifier la fiabilité. Chaque année, 4 000 à 5 000 développeurs contribuent à plus de 80 000 modifications, avec le soutien d’un large éventail d’entreprises, dont aucune ne domine le projet.

M. Corbet a également souligné l’importance d’adopter de nouvelles technologies, telles que le langage de programmation Rust, pour garantir la santé à long terme du noyau et attirer de nouveaux contributeurs. "Si vous revenez dans cinq ou dix ans", a-t-il prédit, "vous verrez une base de sources du noyau très différente, et je pense que c’est très important pour notre durabilité".